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Vivre sans voiture
July 30, 2021 | James Lin
Image par Jaquay Jamison-Menelas de Pixabay
Editor’s note : This is a French translation of a previously published article. Translation by your correspondent.
Je suis dans la trentaine et je n’ai jamais possédé de voiture; je n’en ai même jamais loué, malgré le fait d’avoir vécu dans plusieurs villes bâties pour un style de vie avec une voiture (voire des voitures), incluant Montréal, Toronto, et Edmonton. J’aimerais partager mon expérience sans voiture, et démontrer que j’arrive à mener une vie aussi épanouissante que toute autre personne. À des fins de divulgation, je possède un permis de conduire et je suis célibataire sans enfants dans la ville d’Edmonton.
La première raison pour laquelle je demeure sans voiture est financière. Supposons que le coût de maintien annuel de la voiture, excluant the prix d’achat, équivaut à $5 000. Selon l’indice Big Mac, c’est suffisamment d’argent pour acheter 738 Big Macs (lien en anglais). Heureusement que l’aide santé est gratuite au Canada, alors vous n’aurez pas à payer votre pontage.
La deuxième raison est l’indépendance que m’octroie une vie sans voiture. Cela pourrait paraître étrange d’emblée, mais considérez que je ne suis pas les prix d’essence, et je ne me suis jamais fait arnaquer par un mécanicien. De plus, je n’ai jamais eu à échanger mon information avec un conducteur fâché pendant que nos véhicules maganés bloquent une voie de circulation en heure de pointe.
La troisième raison a rapport à la santé. J’aime beaucoup la randonnée, et durant les temps normaux (pour ceux qui s’en souviennent) je marchais aller-retour au bureau chaque jour. Je prends souvent des promenades de deux heures quand je n’ai rien d’autre à faire pour me remettre dans un esprit sain. Certaines personnes conduisent au gymnase pour marcher sur le tapis de course; je marche à l’extérieur gratuitement.
La quatrième raison est environnementale. Une voiture de 1 400 kg émet environ 4 200 kg de dioxide de carbone chaque année, le triple du poids de la voiture elle-même.
Alors comment est-ce que j’arrive à planifier ma vie sans voiture? Ça peut être aussi simple que de choisir un logement proche d’une épicerie. Je joue habituellement aussi à l’ultimate et au badminton à des endroits différents éparpillés autour de la ville (durant les temps normaux). Pour ce faire, j’étudie les routes de transport en commun, je monte à bord de l’autobus ou du train… et c’est tout en fait. Et durant les jours d’antan quand je faisais l’aviron, je faisais le parcours à bicyclette au club 10 fois par semaine (environ 30 minutes aller-retour).
Cependant ce n’est pas tout agréable. De toutes les villes mentionnées au début, Edmonton a le système de transport en commun le moins développé, et possède la densité de population la plus faible. Le transport en commun est si démodé que les machines distributrices de billets (oui elles existent toujours) n’acceptent que l’argent liquide. Par la suite il faut tourner une manivelle de style steampunk pour faire sortir les billets. Cette dernière phrase n’est pas vraie, mais maintenant que j’y pense ça serait une idée bien marrante.
N’ayant pas de voiture, occasionnellement je deviens passager dans celle d’un ami. Durant les temps normaux, cela se passait environ une fois par semaine.
En conclusion, je me considère comme ayant une vie sociale active, et je joue normalement beaucoup de sports malgré le fait que je ne possède pas de voiture, ou peut-être même comme conséquence directe de ce même fait, puisque les épargnes fiscales aident à financer mes activités. Une dernière raison pour mon choix est que je n’aime pas conduire, à moins que ce soit derrière le volant virtuel d’une Bugatti Chiron dans Forza Horizon 4.
James Lin
James is the son of INZ founder Charles. He has a PhD in economics from the University of Alberta.